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La Gazette du Centenaire   

       Livraison de février 2023

Quelques récits de voyage et descriptions de l’effet « chien des Pyrénées »
sur les touristes et les citadins …

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Bonnard, Camille. - La Novempopulanie : Croquis et souvenirs des Pyrénées. - Aire : Doléac, 1838. - 36 fascicules de la revue "Le Pèlerin" reliés, 22 x 30 ; 151 p. ; 36 pl.

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Source Médiathèque de la Haute-Bigorre

Dusaulx, Jean (1728-1799). - Voyage à Barège et dans les Hautes-Pyrénées fait en 1788 par J. Dusaulx […]  - imprimée chez Didot le Jeune en 1796. Extrait pp. 158-160.

CHAPITRE IX.
Au pic de Leyrey, au dessus de Barège.

L’ordonnateur de nos courses montagnardes, M. Dupont, nous avait tracé la marche que nous devions suivre pour en retirer quelque fruit, pour acquérir de ces doux souvenirs qui forment insensiblement le trésor de la vie. — Après avoir visité les hauteurs de Barège jusqu’au Tourmalet, nous descendrons, nous dit-il, dans la Vallée de Campan ; c’est alors qu’il ne vous restera plus qu’à revoir en détail, ce que vous n’avez pas eu le temps d’examiner en arrivant ici. Bien entendu, ajouta-t-il, que ni Cauteretz, ni Gavarnie ne seront oubliés.
 

A ces mots, la plupart de ceux qui n’étaient pas encore sortis de Barège, se firent apporter des cartes du pays, comme s’il se fût agi de parcourir la chaîne entière des Pyrénées. Déjà l’on feuilletait l’ouvrage essentiel de M. Palassou, et l’on se récriait, sans l’avoir lu, sur le discours aussi profond que lumineux de M. Darcet. Les porteurs sont retenus ; les chevaux, les mulets sont loués pour quinze jours. Le vauxhall, les visites, les dîners et les remontrances du médecin, dérangèrent les parties projetées. Nos amateurs de fondrières et de roches escarpées n’en furent pas fâchés.
 

Nous allions nous élever, à travers un léger brouillard, sur le flanc de la montagne à laquelle est adossée la maison du commandant. M. de Laurières nous appelle, pour y voir l’inquiétude et les transes d’un jeune chien que l’on venait de lui amener de la région la plus élevée et la plus déserte de ce canton (1). Le maître de ce bel animal l’avait fait entrer à reculons dans la maison dont il s’agit. Comme s’il fût tombé dans un piège, nous le vîmes éperdu, cramponné sur le plancher, considérant avec effroi les fenêtres, les murs et tout ce qui l’environnait : effet naturel de l’étonnement que causent, même aux hommes, les nouveaux objets et leurs formes nouvelles. Les Sauvages, dit-on, éprouvent les mêmes sensations que ce chien des hautes Pyrénées, lorsqu’ils entrent pour la première fois dans nos demeures artificielles.

Jean DUSSAULT, 1788

 

1 - Les montagnards vendent ces chiens quelquefois jusqu’à cent écus, ce qui paraît exhorbitant ; mais il leur en coûte beaucoup pour les élever et les nourrir. Quelques-uns de ces chiens transplantés ont franchi des fleuves pour revenir dans leurs montagnes, surtout lorsqu’on les avait achetés passé deux ans. Au reste, m’a dit M. de Laurières, de qui je tiens ces détails, le chien des Pyrénées ne vit pas longtemps hors de son pays, et il est sujet alors à la rage froide.

Donné, Alfred (1801-1878). - Hygiène des gens du monde. – Paris : J.B. Baillière & fils, libraires de l’Académie impériale de médecine, 1870. Extraits pp. 74-76 et pp. 90-92 : Exercice et voyages de santé. Excursions en Catalogne, etc.

La situation pourrait devenir embarrassante et même dangereuse, si le brouillard acquérait une grande intensité, et l'imprudent voyageur, étranger à ces contrées, qui ne connaît pas les moindres replis du terrain d'après lesquels le montagnard dirige ses pas au milieu de l'obscurité, risquerait d'errer sur ces hauteurs inhospitalières et d'y passer la nuit sans pouvoir regagner son gîte, et Dieu sait ce que serait une pareille nuit ! non pas seulement à cause du froid et des intempéries qu'on aurait à subir ; mais ces tapis de verdure du sommet des montagnes, si délicieux à parcourir pendant le jour aux reflets du soleil, deviennent pendant la nuit le séjour des loups et des ours, qui viennent rôder autour des troupeaux. Et en effet à peine avais-je fait quelques pas sur ces crêtes pour reprendre mon chemin, que je me trouvai en face, non pas d'un ours ou d'un loup, mais de leur ennemi, d'un défenseur de troupeaux, d'un énorme chien de montagne à tête noire sur un corps blanc, qui se dirigea vers moi d'un air menaçant, comme pour me punir de venir troubler sa solitude.

Je n'insistai pas auprès de cet hôte redoutable, je lui cédai modestement le terrain et je rebroussai chemin, heureux de le voir se rasseoir paisiblement en attendant sans doute un ennemi plus sérieux.

J'en fus quitte de toute manière pour cette émotion ; à peine avais-je fait quelques pas en descendant, que je sortis de la nue et me retrouvai en pleine lumière, la forêt de sapins en face de moi et au milieu d'un immense troupeau de bœufs et de vaches dont la physionomie n'avait rien d'inquiétant. Je me dirigeai de nouveau, tant bien que mal, à travers la forêt, et je fus assez heureux pour tomber dans le bon chemin. Mais je compris dès lors combien les pays de montagnes ressemblent peu aux pays de plaine ; la nature y est sévère, et les montagnes sont un élément auquel on ne doit pas se confier sans expérience ou sans guide. Au reste, il ne manque pas de témoins pour vous donner des avertissements à ce sujet : c'est ainsi qu'à quelques pas de Luchon, dans une gorge qui sert de route pour aller en Espagne, une inscription placée sur une croix noire, plantée au pied d'un rocher, vous apprend l'histoire d'un jeune touriste imprudent qui, voulant au mois d'août dernier marcher sans guide dans ces lieux inconnus pour lui, s'égara, fut surpris par la nuit, et se précipita du haut du rocher sur la route, où il vint se briser le crâne. […] 

[…] Le lendemain de bon matin, nous gravissions la montagne à cheval, pour continuer notre voyage et pénétrer dans une autre vallée d'Aragon qui devait nous conduire à Vidaillé en Catalogne, où nous nous proposions de coucher. Le déjeuner eut lieu dans une fraîche prairie, sur le bord d'un torrent, pendant que nos chevaux en liberté paissaient l'herbe autour de nous. Aucune flore n'est plus riche que celle de cette vallée ; les lis, les jacinthes, le rhododendron,  y étaient en pleine fleur, ainsi qu'une bruyère délicieuse, répandant un parfum de jasmin qui ferait envie aux élégantes de Paris.

Là, j'eus l'occasion de mettre à l'épreuve les ressources et les connaissances de mon guide. Il me prit fantaisie de changer de route et de me diriger à travers les montagnes pour aller coucher à l'hospice de Vielle, situé au pied du port du même nom, par où nous devions franchir de nouveau la chaîne et rentrer en France après avoir visité la ville de Vielle en Catalogne. Jean n'avait jamais suivi ce chemin, si ce n'est il y a trente-cinq ans, à l'époque où il faisait la guerre en Espagne comme chasseur de montagne. Mais Jean a merveilleusement l'instinct de ces lieux, et de plus il connaît tout le monde: pas un village où il ne rencontre un ami ou une femme qu'il a connue fille et jeune, pas une ferme isolée, pas une bergerie où il ne soit sûr de trouver quelque compagnon d'aventure prêt à le renseigner et à le mettre sur la voie. Et si par hasard l'argent venait à vous manquer dans un pareil voyage, n'ayez aucune inquiétude : Argarot vous fera faire crédit.

Le voilà donc qui jette un coup d'oeil sur le pays, et qui se met en quête du chemin auprès d'un montagnard éleveur de mules, dont nous venions de découvrir la cabane. Nous prenons notre nouvelle direction, Jean toujours chantant en espagnol ou en patois, mais observant la nature si remarquable en ce pays par ses contrastes de vigueur et d'âpreté, par ses prairies verdoyantes et ses ravins profondément creusés.

Après avoir monté pendant plusieurs heures, en suivant toutes les sinuosités d'un terrain déchiré, nous arrivons sur un plateau élevé, où nous faisons halte à côté d'un berger gardeur de troupeaux de vaches, de bœufs et de mules. Quelle vie, que celle de ces pâtres qui passent tout l'été dans ces solitudes, bien au-dessus des neiges, sans descendre au village d'où on leur apporte le pain grossier et l'huile pour la soupe qui composent toute leur nourriture 1 Ils n'ont d'autre abri que quelques pierres et pour toute compagnie que leur troupeau, sans parler des loups qui viennent rôder et hurler toute la nuit autour d'eux. Celui que nous rencontrions en ce moment était seul, sans chien et sans autre arme qu'un bâton. La nuit précédente, les loups lui avaient enlevé une jeune mule dont bientôt nous retrouvâmes les traces sur les pierres teintes de sang jusqu'à l'endroit où gisait, non son cadavre, mais son squelette, frais encore, aussi bien dénudé, aussi bien préparé que par un habile anatomiste ; il avait dû se livrer là dans les ténèbres, un furieux combat entre les loups et les aigles, car le terrain était jonché de plumes de ces derniers.

Alfred Donné, 1870

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Source Médiathèque de la Haute-Bigorre

Société d'histoire naturelle (Toulouse). - Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse. 1878. Extrait pp. 106-107.

Chien des Pyrénées.

Il ne nous est pas possible de passer sous silence le chien des Pyrénées, cette magnifique espèce, que tous les touristes admirent dans nos montagnes. Elle est de haute taille, admirablement musclée ; la tête large et forte, les yeux intelligents ; les oreilles ordinairement tombantes ; les pattes larges et palmées ; le fond du pelage est toujours le blanc, et sur celui-ci se détachent de larges taches noires ou jaunes. Dans la haute montagne, ils portent de larges colliers hérissés de pointes, et souvent cette armure les empêche d'être étranglés par les ours; leur voix retentissante sert souvent à écarter pendant la nuit l'ours ou le loup. Il est vrai que leur odorat est d'une subtilité telle qu'ils signalent la présence d'un de ces dangereux voisins à une distance incroyable. Enfin, le chien des Pyrénées est quelquefois digne des chiens du Saint-Bernard, et la chienne Méra, de l'Observatoire du Pic du Midi, a déjà conquis ses titres de noblesse en allant au secours de voyageurs égarés dans la nuit ; à notre dernière ascension au Pic, 26 décembre 1876, cette intelligente bête nous avait signalés au général de Nansouty une heure avant notre arrivée, et elle venait nous joindre au bas du défilé

Source Médiathèque de la Haute-Bigorre

La Semaine des familles : revue universelle illustrée. Livraison du 14 juin 1884. Extrait p. 176.

Les Parisiens ont une véritable passion pour deux espèces de chiens: les tout petits, les chiens de poche, les chiens de manchon, — ou bien les chiens colosses.

 

Les premiers étaient nombreux à l'exposition de 1884. Ces petits animaux atteignent des prix énormes, qui font contraste, avec leur taille. Vous ne pouvez songer à posséder un havanais, môme médiocre, à moins de débourser cinq cents francs; une petite chienne de cette espèce; véritable merveille, il faut en convenir, était cotée mille francs, et je ne doute pas qu'elle n'ait trouvé acquéreur.

 

Mais le Parisien a particulièrement la manie des gros chiens; il a à peine où se loger lui-même dans son appartement : n'importe! il aura un terre-neuve. Le nombre des terre-neuve de Paris est vraiment formidable, et il y aurait là pour un statisticien l'occasion de faire un joli relevé de chiffres.

 

Terre-neuve, à vrai dire, est une façon de parler, car les terre-neuve sont assez rares, et assez rares aussi les véritables chiens du Saint-Bernard.

 

L'espèce qui domine chez nous, en fait de gros chiens, est la race dite des Pyrénées; on désigne d'une façon générale sous le nom de chiens de montagnes les représentants de cette race, énormes animaux blancs et noirs, de caractère doux, quand ils ne se croient pas obligés de défendre leur maître ou sa propriété. Ces chiens sont par instinct des chiens de berger, et leur véritable fonction est de conduire les troupeaux: c'est assez dire qu'ils ne trouvent guère dans notre bonne ville l'application de leurs talents naturels.

 

En revanche, ils nous rendent de très sérieux services comme chiens de garde ; lorsqu'on a le bonheur de posséder une de ces braves bêtes, on peut le soir quitter son logis pour aller au spectacle sans crainte de trouver au retour sa porte forcée et sa caisse dévalisée.

 

Ces chiens sont particulièrement bons pour les enfants, et c'est peut-être là le principal motif de la faveur dont ils jouissent parmi nous ; madame crierait si monsieur introduisait dans, la maison un chien de chasse, mais elle sera la première à accueillir le chien des Pyrénées, qui est trois fois, plus encombrant, qui mange trois fois plus et qu'il faut, chaque jour, littéralement étriller comme un cheval...

   C'est qu'aussi il est le cheval, —le dada des bébés qui montent sur son dos ; ils peuvent jouer avec lui, lui tirer la queue, les oreilles; ils n'ont rien à en craindre qu'un mouvement trop brusque qui parfois les culbute sur le tapis du salon, où il vient se coucher auprès d'eux.

 

Un des grands plaisirs des Parisiens possesseurs de terre-neuve ou de chiens des Pyrénées, c'est la baignade du chien à la Seine. Le dimanche toute la famille se dirige en masse vers les berges du fleuve ; les abords du pont de Solférino et du pont delà Concorde du côté des Tuileries sont particulièrement consacrés à ce genre de divertissement.

On trouve là des individus dont la profession spéciale consiste à baigner les chiens; il n'est pas inutile d'avoir recours à leur expérience, surtout quand on possède un animal de taille respectable, car le terre-neuve et même le chien des Pyrénées, qui est moins friand de l'eau, ne sont satisfaits qu'autant qu'ils baignent leur maître en même temps qu'eux-mêmes. Ne laissez jamais tenir votre chien par une femme ou par un enfant sur la berge de la rivière; ne le tenez vous-même qu'avec précaution, si vous ne voulez assister à une pleine eau générale et à un sauvetage que le brave animal accomplira d'ailleurs très consciencieusement.

 

Elle est bien vieille l'histoire du dévouement chez les chiens, mais je n'en connais pas de plus intéressante que celle de Delta. Qu'était-ce que Delta? Tout bonnement un grand chien dont on a retrouvé le squelette dans les fouilles do Pompéi, auprès du squelette d'un enfant de dix ou douze ans.

I1 avait au cou un collier d'argent. Sur ce collier, qui figura dans la galerie.des antiques du grand duc.de Toscane, est gravée une inscription grecque disant que l'animal se nommait Delta et qu'il appartenait à Severinus, auquel il avait sauvé la vie à trois reprises différentes : il l'avait retiré des flots; une seconde fois, il avait mis en fuite des brigands qui l'attaquaient; une troisième fois, il avait arraché son maître aux étreintes furieuses d'une louve, à qui Severinus venait de ravir ses louveteaux dans un bois consacré à Diane, près d'Herculanum. Enfin, ajoutait l'inscription, Delta s'était attaché à un des enfants de la maison et ne voulait prendre de nourriture que de sa main...

Evidemment, c'est avec cet enfant que le pauvre Delta est mort, dans la catastrophe qui a englouti Pompéi sous les cendres du Vésuve.

Les siècles passent et le chien ne change pas : tant mieux! Mais les siècles passent, et l'homme non plus ne change guère : tant pis !

ARGUS.

Lock, Emily. - The foreign tour of the Misses Brown, Jones, and Robinson being the history of what they saw & did at Biarritz & in the Pyrenees. - London : Bickers and son, ca 1870 ;

Un récit de voyage de dames anglaises dans le Sud-Ouest de la France et dans les Pyrénées, avec rencontre avec un patou bien évidemment !
 

A Argelès :

En voulant faire les magasins dans Paris,

Halte rafraichissante au Bois-de-Boulogne, avant le retour en Angleterre par bateau,

Source Médiathèque de la Haute-Bigorre

La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international / directeur-fondateur : Auguste Meulemans. Livraison du 22 mai 1904.

LA VIE PARISIENNE

 

En ce moment, pour les toutous, c'est la grande semaine. Ils ont repris ainsi que tous les ans possession de la Terrasse des Tuileries et chaque jour les visiteurs affluent à l'Exposition canine, impatients d'admirer leur gentillesse ou leurs performances. Et les propriétaires s'inquiètent à l'idée que les pauvres bêtes s'ennuient peut-être dans les boxes, les cages où elles sont commue dépaysées. Mais aussi quelle gloire, quelle heureuse fortune si à la fin, elles étaient primées! C'est que le chien, fidèle ami de l'homme, tient une grande place dans son existence. Il en a été ainsi de tout temps, même dans l'antiquité la plus reculée. Il y a quelques années on retrouvait en Egypte une authentique momie de levrette et l'on sait que les romaines portaient la plus vive affection à ces petites bêtes qui leur venaient de l'île de Malte. Or, sans remonter à l'arche de Noé, j'ai pensé qu'il serait peut-être agréable au lecteur de passer la revue rapide des chiens devenus célèbres pour avoir appartenu à des personnalités en vue dans le monde.

 

Le chien favori du roi d'Angleterre est un braque superbe qui répond quelquefois au nom de Nick. Le tsar, notre allié, possède Lotki, un très beau lévrier. Le roi de Grèce préfère les danois. L'empereur d'Allemagne a un chien de guerre nommé Frantz qui lui donne infiniment de souci pour la fréquence avec laquelle il prend la poudre d'escampette. Dans la seule année dernière, on a dû par trois fois se mettre à sa recherche à travers les rues de Berlin et ce n'est point sans peine qu'on est parvenu à le retrouver. Black, un terre-neuve, est le chien du grand-duc Alexis.

 

Je ne sais si M. Loubet est un ami des chiens, mais son prédécesseur en possédait une véritable meute. A la tête : Carlo, un gordon setter, fils de Lord à M. Barrère, l'ambassadeur, et d'une chienne appartenant à M. Bétolaud, l'éminent avocat. Dans sa villa de la Côte, au Havre, M. Félix Faure avait donné à Sir Forsac ses invalides. Miss, dont M. Félix Faure fit cadeau à M. Hanotaux est un produit de Sir Forsac.

 

L'empereur Napoléon III avait acheté à Saint-Sauveur un chien des Pyrénées qui fut l’hôte assidu des Tuileries sous le nom de Kéro et le fidèle compagnon de jeux du prince Impérial. […]

 

Edmond LE ROY

Le Monde illustré. Livraison du 17 septembre 1859

Voyage de Napoléon III et l’impératrice Eugénie dans les Pyrénées

Illustration p. 185 extraite de l’article « Excursions de leurs Majestés dans les Pyrénées (d’après les croquis envoyés par M. Moulin).  Arrivée de leurs Majestés à Gèdres. Visite de la grotte de l’auberge de Calasse (signature H. Linton).

Source Gallica-BNF

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